Après une petite halte aux Émirats, nous voici arrivés en Chine où notre périple commence par Shanghai. Nous avons pris un train à lévitation magnétique pour rejoindre la ville. 🙂

Cette ville est pleine de contrastes. D’un côté les buildings, et de l’autre la vieille ville aux maisons traditionnelles. Shanghai est une très grande ville et est surtout LA ville économique et moderne de ce pays. Et pourtant, personne ne parle le patois gruyérien, et encore moins l’anglais! Même à la réception de l’hôtel ou aux guichets des métros nous n’avions pas moyen de demander notre chemin. Par conséquent, nous avons tout de suite été mis en mode « globetrotteur ».

Toutefois, nous avons eu la chance de rencontrer des étudiants en économie mondiale et en enseignement qui maîtrisaient l’anglais et qui avaient une certaine ouverture culturelle. Ils nous ont par exemple expliqué que les chinois ont 3 semaines de vacances par année et que c’est l’état qui décide lorsqu’ils peuvent les prendre. Ainsi, seulement certains privilégiés ont l’occasion de sortir de la chine pour un voyage. Ceux qui le font, sont depuis très longtemps dans la même entreprise et peuvent discuter des dates. Mais ils voyagent de toute façon en voyage organisé. Ainsi, on nous a expliqué que s’ils nous voient plantés devant une carte de métro, ils n’auront pas l’idée de venir nous aider car ils ne sont pas en mesure de comprendre notre besoin. D’ailleurs, à chaque fois que l’on essayait de leur poser une question avec notre traducteur, ils éclataient de rire et nous demandaient s’ils pouvaient nous prendre en photo. Le moment était vraiment sympa mais nous n’étions pas plus avancés. C’est donc petit à petit que nous avons pu comprendre comment se débrouiller.

En été (donc maintenant) la pollution est assez visible. Une brume permanente surplombe la ville. Nous avons tous les jours eus du soleil que nous pouvions apercevoir à travers cette brume. Il faisait très chaud et assez humide. La brume se voit assez bien sur certaines photos car avec le soleil cela nous donne comme un contre-jour permanent.